28 septembre 2014

Poussière et souffle de vie

Le semeur de van Gogh
Le second récit biblique de de la création ne commence pas par le vide, mais par l'expérience du désert, de la non-vie. De la poussière du sol, Dieu façonne l'être humain. Puis il met en lui son souffle de vie. En racontant cette histoire, nous confessons notre identité: nous sommes des êtres faits de poussière et de souffle.

21 septembre 2014

Ne nous contentons pas d'observer, devenons acteurs!

Qu'êtes vous allés voir dans le désert?
On critique Jean-Baptiste, parce qu’il vit comme un ascète. On critique Jésus, parce qu’il aime manger! Et si l’on cessait de juger les autres pour ce qu’ils sont ou ne sont pas. Et si l’on se mettait soi-même à l’œuvre, plutôt que d’observer à distance. Le texte d’évangile pour le dimanche du Jeûne fédéral nous invite à un regard critique sur nous-mêmes, sur notre pays, et à un nouvel engagement.

14 septembre 2014

Y a-t-il des limites au pardon?

«Seigneur, quand mon frère commettra une faute à mon égard, combien de fois lui pardonnerai-je ? ». La question de Pierre n’a rien de théorique. Il sait que la pertinence d’un enseignement se vérifie dans les cas limites. La réponse de Jésus entraîne l'humain dans la vie réelle et prend en compte la tension entre le désir de bien faire et la réalité des blessures subies.

17 août 2014

N’excluons pas ceux que Dieu veut inclure

Colère de Dieu
Exclure ou inclure?
Des chrétiens célèbrent un culte
devant la cathédrale d'Ulm
Dans ce passage touchant de l'épître aux Romains, l'apôtre Paul dit son espoir que le peuple Juif dont il est issu, mais qui se montre à cette époque largement hostile aux chrétiens, ne soit pas exclu pour toujours. Cette attitude ouverte et pleine d'espoir peut nous inspirer dans notre regard sur les non-croyants.

13 juillet 2014

Attendre sa délivrance

Au delà de la souffrance,
passer de la graine à la plante
Nous vivons dans un monde qui n'aime pas voir la souffrance, qui la cache, qui la repousse, qui cherche à la délimiter, à lui astreindre des frontières. La souffrance est vue comme une anomalie qu'il faudrait corriger. Celle ou celui qui souffre est vu comment un cas, un problème à résoudre. Il a vite l'impression qu'il est lui-même le problème, qu’il gêne. La normalité, ce serait d'être jeune, sans souci, dynamique, joyeux! L'apôtre Paul propose un autre regard.

6 juillet 2014

Habités par l'Esprit

Si vous vivez selon la chair...
Jésus-Christ nous a donné son Saint-Esprit, signe de son amour inconditionnel. Nous pouvons vivre de cet Esprit, ou vivre "selon la chair", c'est à dire asservis. Mais est-ce un choix? Est-il juste de s'inquiéter de savoir si nous sommes "du bon côté"? Ne sommes-nous pas à la fois libres et asservis?